Ville de Marly-le-Roi

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Le château du Verduron

Victorien Sardou, l’un des tous premiers marlymanes, est né le 5 septembre 1831 à Paris. C'est en collaboration avec Virginie Dejazet que l'auteur dramatique obtient le succès auprès du public parisien.

La célèbre actrice lui achète le Théâtre Déjazet où il met en scène “Les Premières Armes de Figaro” en 1859, puis “Monsieur Garat” et surtout “Les Pattes de Mouches” l’année suivante. La fortune de Victorien Sardou est faite et il va l’employer à l’acquisition du château du Verduron à Marly-le-Roi en 1863.

Du théâtre du Gymnase à la Comédie-Française, il fera les belles heures de la grande comédienne Sarah Bernard avec “La Haine” (1874), “Fédora” (1882), “La Tosca” (1887), “Thermidor” (1891), “Madame Sans-Gêne” (1893), “L’Affaire des poisons” (1907). Ces pièces ne cesseront d'être interprétées jusqu'à nos jours.

Mais le cœur de Victorien Sardou est désormais à Marly-le-Roi où il est élu conseiller municipal de 1865 à son trépas, et délégué aux fonctions de maire durant la guerre de 1870. Il affectionne tant ses compatriotes marlychois qu’il en fait les héros de sa pièce à succès “Nos Bons Villageois” (1966). Il se passionne pour l’histoire de la commune et de son château disparu, en compagnie de l’historien Camille Piton. Il fait venir de Paris le grand ténor De Gresse pour un concert à l’église dont la recette est collectée par sa fille, Geneviève, au profit de l’orgue. Par ailleurs, il lègue à la commune une partie de son immense bibliothèque.

Victorien Sardou dans son cabinet de travail à Marly-le-Roi © Ville de Marly-le-Roi