Ville de Marly-le-Roi

Présentation de la Ville

Marly-le-Roi, ville d'équilibre

localisation de Marly-le-Roi sur la carte de FranceMarly-le-Roi se situe à vingt kilomètres à l’ouest de Paris, dans le département des Yvelines, au cœur de la région Ile-de-France. Proche de Versailles et de Saint-Germain-en-Laye, la ville est fière de ses origines royales, tout en étant tournée vers l’avenir.

La ville est desservie par la ligne L du Transilien Paris-Saint-Lazare en gare de Marly-le-Roi.

La population légale de Marly-le-Roi, millésimée 2021 et entrée en vigueur le 1er janvier 2024, est de 17 010 habitants (cf. site de l’Insee ).

Marly-le-Roi se caractérise comme une ville d’équilibre, mêlant l’ancien et le moderne, la verdure et l’espace urbain maîtrisé dans une douce harmonie. Le parc du Domaine royal, la forêt domaniale, l'arboretum du parc du Chenil ou encore les 426 hectares d’espaces verts offrent aux Marlychois un cadre de vie idéal.


HISTOIRE DE LA VILLE

Près de mille ans avant la naissance de l’homme qui a donné son nom et son renom à la ville de Marly-le-Roi – le roi Louis XIV –, l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés en possédait la forêt. En témoigne un parchemin daté du 25 avril 697 attestant d’un échange de terrain entre l’abbaye et un membre de l’aristocratie mérovingienne, sous le règne de Childebert III. Mairilacus est la première mention connue du nom de Marly.

C’est cette colline, déjà habitée mais en lisière des grandes forêts de chasse, que Louis XIV va choisir pour se faire construire, par Jules Hardouin-Mansart, une résidence plus intime que Versailles. Comme l’écrit Gérard Mabille dans Vues des Jardins de Marly, le roi jardinier, “ce que le roi chercha et trouva à Marly, c’est peut-être, en définitive, ce qui manquait à Versailles”.

Enfin, la nécessité de concilier sans cesse le vieux et le neuf fut sans doute ce qu’il y eut de plus contraignant dans les travaux versaillais ; à Marly, créé de toutes pièces, le roi put enfin donner libre cours à son désir de faire œuvre absolument personnelle. Ainsi, la dernière création de son règne peut-elle être considérée comme la plus parfaite…

La ville de Marly-le-Roi possède un patrimoine unique, marqué par Louis XIV et ses descendants. Au fil du temps, elle a conservé son caractère convivial tant apprécié du Roi Soleil. Ce legs de l’histoire fait l’objet d’une attention toute particulière, afin d’en assurer la sauvegarde et la conservation pour les générations futures.

Le blason de Marly-le-RoiLe blason de Marly-le-Roi est constitué de deux soleils, symbolisant Louis XIV, et de huit alérions (aiglons), armes des Montmorency, premiers seigneurs de Marly ; les couleurs bleu et jaune étaient les couleurs royales.
Aujourd’hui, la ville utilise aussi l’image du cheval de Coustou comme élément graphique et de reconnaissance pour signer ses documents.


MARLY, VILLAGE DE CHARME
Entré dans l’histoire en 697, le village de Marly fut longtemps partagé en deux : Marly-le-Chastel et Marly-le-Bourg avant que Louis XIV en reconstitue l’unité.

Un patrimoine unique
Le vieux village, marqué par Louis XIV et ses descendants, a conservé son caractère convivial tant apprécié du Roi Soleil. Outre les monuments classés tels que l’église Saint-Vigor, édifiée par Jules Hardouin-Mansart et Robert de Cotte, ou l’hôtel particulier Couvé du XVIIIe siècle et sa salle des Mariages, le village regorge de bâtiments témoins de l’époque royale : le chenil, aujourd’hui Hôtel de ville, l’hôtel du comte de Toulouse, la Maison des pourvoyeurs du Roy et la Maison de la blanchisserie, situées place de la Vierge. Enfin, avec ses maisons construites entre 1660 et 1700, ses nombreux restaurants et commerces charmants, le vieux village offre une image pittoresque propice à la balade.

Un lieu d’effervescence littéraire et artistique
Au XIXe siècle, ce village campagnard attire de nombreux artistes, écrivains, peintres… qui y apprécient le calme et la douceur de vivre. On peut citer notamment trois Immortels de l'Académie française – Alexandre Dumas fils, Victorien Sardou, auteur dramatique, André Theuriet, romancier et poète –, et la tragédienne Rachel.
Marly-le-Roi est également un lieu d’inspiration pour les peintres impressionnistes, notamment Alfred Sisley, qui habite au 4, avenue de l’Abreuvoir, de 1875 à 1878. Marie Cassatt séjourne de juillet à octobre 1880 à Marly-le-Roi dans une maison dominant l’Abreuvoir. Elle y réalise une série de portraits de famille intimistes. Intégrées au ‘‘chemin des impressionnistes’’, qui parcourt le Pays des Impressionnistes, plusieurs représentations signalent les sites du village peints par les artistes. 
Pierre Bonnard loue, dès 1900, une maison dans le hameau de Montval, rue de la Montagne. En 1903, le sculpteur Aristide Maillol s’installe à Marly où son atelier existe toujours, rue Thibault.
Au XXe siècle, deux grands noms de la littérature prennent la plume à Marly : André Malraux, ministre de la Culture, séjourne dans le pavillon présidentiel du 2 mai au 7 juin 1966, et y rédige quelques pages de ses “Antimémoires”, là même où le général de Gaulle avait entamé la rédaction de ses “Mémoires de guerre”, 20 ans auparavant, du 21 janvier au 26 mai 1946.

Hôtel Couvé La place du Chenil sous la neige de Sisley Parc du Chenil
Hôtel Couvé Place du Chenil, Alfred Sisley Parc du Chenil


MARLY ROYAL
En 1679, Louis XIV décide de construire, à Marly, une résidence de chasse, lovée dans un écrin de verdure. Ce château inspire nombre de souverains européens.

Le château de Marly
L’originalité de ce château réside dans son architecture éclatée qui ressemble à un décor de théâtre. Marly est un ‘‘château jardin’’ dont les concepteurs ont cherché l’équilibre entre nature et architecture. La création de jardins exceptionnels, animés par des fontaines, des bassins et des cascades, et le riche programme sculpté font de Marly un lieu unique. Le développement de l’hydraulique dont la machine de Marly est le fleuron, permet l’approvisionnement en eau des deux résidences du Roi-Soleil : Marly et Versailles.

Le Domaine royal dans l’histoire
À la mort de Louis XIV, le parc perd de son éclat. Louis XV et Louis XVI viennent y chasser mais le Domaine ne jouit plus de la préférence royale. La Révolution n’épargne pas Marly qui disparaît définitivement sous l’Empire.
La sauvegarde du Domaine intervient essentiellement dans l’entre-deux-guerres. Des travaux de remise en état sont entrepris, dont la restitution au sol de l’emplacement du pavillon royal. Depuis 1985, des moulages et des copies en marbre de statues sont installés dans le parc comme celles des Chevaux de Guillaume Coustou replacés sur l’Abreuvoir, lui-même restauré en 2006.

Un incontournable de l’offre touristique de Marly : le musée du Domaine royal de Marly
Installé à l’entrée du parc de Marly, le musée du Domaine royal de Marly, labellisé “Musée de France” propose de découvrir l’histoire de l'ancien château de Marly. Des maquettes animées, des tableaux, des estampes et des sculptures permettent d’imaginer le Domaine royal sous l’Ancien Régime ainsi que son art de vivre. L’histoire et le fonctionnement de la machine de Marly sont également explicités.
Le musée propose des visites guidées à destination des individuels, des groupes adultes et des scolaires. Des activités artistiques sont proposées au jeune public.
Le musée met en scène une à deux expositions temporaires par an.

Visite au Musée-Promenade Château de Marly Abreuvoir de Marly
Musée du Domaine royal de Marly Château de Marly Abreuvoir de Marly


MARLY NATURE
Riche de 426 hectares d’espaces verts, Marly-le-Roi bénéficie d’un cadre de vie privilégié, propice à la détente et aux loisirs. De nombreux parcs sont répartis dans tous les quartiers, dont le prestigieux parc de Marly. La forêt, déclarée Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique, complète cet ensemble qui fait de Marly une destination nature par excellence !

Côté village
La découverte du village de Marly s’accompagne de parenthèses vertes dans le parc du Chenil derrière l’Hôtel de ville, arboretum de 3 hectares aux essences riches et variées, créé en 1663 par Louis XIV. Le jardin Maillol, à deux pas de la Grande Rue, est très poétique avec sa roseraie et possède un indéniable charme avec son aménagement en plusieurs niveaux… L’incontournable reste le parc de Marly, avec ses perspectives royales et son Grand Miroir ! Le parc Jean Witold, situé du côté des Grandes Terres, abrite le centre culturel Jean Vilar et le conservatoire Roger Bourdin à rayonnement communal. Ce ‘‘jardin régulier’’ se caractérise par des allées rectilignes, des essences d’arbres indigènes et des arbustes aux tailles décoratives ou “art topiaire”.

Côté forêt
Vestige de la ‘‘forêt d’Yveline’’, la forêt domaniale de Marly, appelée forêt de Cruye jusqu’au XVIIIe siècle, est un massif de 1 750 hectares, long de 12 km environ, qui culmine à 180 mètres d’altitude. Essentiellement peuplée de chênes et châtaigniers, cette forêt de feuillus se caractérise par ses clairières parsemées (entrées de forêt, lisières, trouées de régénération…), mais aussi par une cinquantaine de mares qui apportent un grand intérêt pour la faune. De nombreux vestiges royaux, ruines médiévales et ouvrages militaires sont à découvrir au fil des chemins, dont le fort du Trou d’Enfer et le télégraphe Chappe.

Le fort du Trou d’enfer
La guerre de 1870 provoque la construction d’une nouvelle ceinture fortifiée autour de Paris. Impulsés par le général Séré-de-Rivières, les travaux de construction commencent dès 1878. Presque entièrement enterré, le fort est achevé en 1881. Entouré par d’un large fossé, le fort contient 40 pièces d’armements. En 1914, il est armé de 18 canons et les batteries de 16 autres canons. Pendant la Première Guerre mondiale, il abrite 800 hommes, des chevaux, des chars et des pilotes. Il devient ensuite un entrepôt puis un poste de défense anti-aérienne. Occupé par l’armée allemande, il est en partie incendié en 1944. Des troupes anglaises en font un centre d’écoute et en 1946 il devient un dépôt de munitions. Après la guerre et jusqu’en 1963, il est le quartier général des armées alliées. En 1966, le fort revient au ministère de l’Agriculture et sa gestion est confiée à l’ONF.

Randonnées et visites nature
Avec ses routes fermées à la circulation et ses sentiers pour promeneurs et joggeurs, ses chemins pour vététistes, ses pistes pour cavaliers et son parcours sportif, la forêt de Marly est le poumon vert de la ville ! Implantée dans l’ancien domaine présidentiel de Marly, l’École de la campagne et de la forêt est un centre d’éducation à l’environnement. Les animateurs de l’ONF y accueillent tout au long de l’année des scolaires et des adultes, en partenariat avec l’office de tourisme, pour découvrir la biodiversité et le patrimoine historique, agricole et forestier de ce site remarquable de 387 hectares.

Fort du Trou d'enfer La Grande Rue Parc de Marly
Fort du Trou d'enfer Grande Rue Parc de Marly


MARLY, VILLE MODERNE
La commune de Marly-le-Roi a su dépasser son caractère traditionnel et rural pour accueillir et enrichir, tout au long du XXe siècle, de nombreuses expérimentations aussi bien artistiques que sociales et architecturales, qui furent précurseurs de la société moderne actuelle.

De la cité-jardin aux grands ensembles urbains
Le développement urbain de Marly-le-Roi s’inscrit pleinement dans la recherche de solutions à la pénurie nationale de logements. L’industriel Willy Blumenthal installe une cité-jardin en 1923 à destination des ouvriers. À partir de 1957, un ensemble immobilier unique en Europe de 2 000 logements, intégrant centre commercial, écoles et parc paysager, est érigé sur le site des Grandes Terres. Parallèlement, la ville ouvre un quartier à l’auto-construction collaborative menée par le mouvement des ‘‘Castors à l’ouvrage’’.

Des nouvelles pédagogies à la société collaborative
Avec l’installation de l’Institut national de l’éducation populaire en 1953, Marly-le-Roi devient un site privilégié d’expérimentation et d’enseignement des nouvelles pédagogies. Une vaste constellation d’associations locales gravite ainsi autour des mouvements d’éducation populaire et des MJC allant de l’expérimentation d’un terrain d’Aventure (1979) à celle d’un lycée parallèle (1982). L’actuel centre culturel Jean Vilar (1972) fut conçu à la confluence d’un projet architectural inspiré par Le Corbusier et d’une collaboration associative unique en son genre.

Une terre de prédilection pour l’audio-visuel et le 7e art
Lieu d’expérimentation unique en France, le collège Louis Lumière développe une forme de pédagogie basée sur l’usage de la télévision à partir de 1966.
Le 7e art honore le territoire de Marly de plus d’une trentaine de films depuis 1938. Ville natale du réalisateur Christian Stengel et d’adoption du producteur Jean Solar, qui lancèrent la carrière de Charles Trenet, elle reçut, notamment à l’Auberge du Vieux Marly tenue par le chef André Guillot, les plus grands noms du cinéma et des personnalités internationales.

Le centre culturel Jean Vilar Les Grandes Terres

 

Retrouvez les noms des maires de Marly-le-Roi depuis 1789.

  • Jean-Yves Perrot : depuis 2001
  • Bernard Longhi : 1997-2001
  • François-Henri de Virieu : 1995-1997
  • Yves Guibert : 1989-1995
  • Jean Béranger : 1966-1989
  • Raymond Gilles : 1953-1966
  • Henri Bèque : 1947-1953
  • Maurice Bourgoing : 1940-1947
  • Paul Leduc : 1935-1940
  • Léon Legrand : 1934-1935
  • Paul Oudot : 1930-1934
  • Raoul Filhos : 1919-1930
  • Alexandre Lesserteur : 1918-1919
  • Paul Duret : 1913-1918
  • Alfred Couturier : 1899-1913
  • Jean-Baptiste Broussin : 1888-1899
  • Charles Honoré Basselier : 1888
  • Hector Titreville : 1881-1888
  • Louis Maziau : 1875-1881
  • Pierre Errequeta : 1874-1875
  • Louis Beaugrand : 1871-1874
  • Victorien Sardou : 1870-1871
  • Gustave Pillet : 1862-1870
  • Jean-Louis Moiesseron : 1852-1862
  • Benjamin Guyet-Desfontaines : 1849-1852
  • Claude Edouard Maulme : 1849
  • Emile Piton : 1848-1849
  • Nicolas Huvet : 1830-1848
  • Nicolas Bucan : 1810-1830
  • Simon Deschamps : 1808-1810
  • Victor Deschamps : 1801-1808
  • J. Crosnier : 1795-1799
  • Antoine Moiesseron : 1793-1795
  • Pierre Langevin : du 18 janvier 1793 au 18 novembre 1793
  • Jacques Soula : 1791-1793
  • Pierre Tricot : 1790-1791
  • Jacques Ollivon : 1789-1790